Sur le territoire de Saint-Félix-de-Valois, les pompiers ont reçu une formation d’intervenant médical. Ils sont donc reconnus par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) comme des premiers répondants.

Les premiers répondants de la Municipalité offrent le service de PR-1 (appels de haute possibilité d’arrêt cardiorespiratoire et de réaction allergique grave). Ils sont envoyés sur les cas urgents qui représentent un danger immédiat pour la vie. Ce service est en opération depuis décembre 2013 et il a couvert, jusqu’à maintenant, plus de 160 appels.

Les pompiers étant disponibles à l’intérieur de la municipalité, ils sont rapidement sur les lieux pour stabiliser la situation ou pour assurer des manœuvres qui accroissent les chances de survie et diminuent grandement les risques de séquelles. Par exemple, les études démontrent que si on parvient à intervenir avec un défibrillateur auprès d’une personne en arrêt cardiaque en moins de 12 minutes, les chances de survie augmentent grandement. Aussi, lors d’interventions pour des réactions allergiques graves, administrer un injecteur de type ÉPIPEN peut faire la différence pour stabiliser la situation.

Le rôle des premiers répondants est de s’assurer que l’état de la personne dans le besoin ne se détériore pas dans l’attente de l’arrivée du service ambulancier. Puisque leurs services sont demandés seulement lorsque la situation met directement la vie du patient en jeu, leur travail consiste à assurer le maintien des signes vitaux ou, dans le cas d’arrêt cardiaque, de pratiquer la méthode de réanimation et la défibrillation à l’aide d’un dispositif de défibrillateur automatique.

Par la même occasion, les premiers répondants veilleront à préparer l’espace pour l’intervention des ambulanciers. Par exemple, ils verront à retirer les meubles autour du patient, faire de la place pour le stationnement, dégager les accès pour la civière, etc.

Puisque le service est inclus dans la chaîne de survie des services préhospitaliers d’urgence, les frais pour la mise en place et le maintien du service sont partagés entre le CISSS et la Municipalité.

Les appels que nous recevons et qui, au final, ne nécessitent aucune intervention sont assez rares. Il arrive que la description des symptômes qui est faite par la personne qui appelle soit aggravée par le stress ou le manque d’expérience, mais il n’en demeure pas moins qu’il y a une personne qui a besoin de soins. Parfois, le centre de répartition des appels (911) n’obtient pas de détails. Dans ces cas précis, comme pour un appel incendie ou pour la police, le centre de répartition des appels ne peut pas prendre de chance. Il considère la situation comme la pire possible.